Un mur :

 

 

 

 

 


Il sépare, il supporte

 

 

 

 

 

 

 


Il résiste très bien à une charge verticale importante

 

 

 

 

 

 


Il résiste bien à une force longitudinale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il ne supporte pas les efforts perpendiculaires, il se fissure, bascule, se désagrège L

 

 

 

 


   

 

Zone de Texte: Pas d’efforts horizontaux !
(ou alors, il faut justifier la stabilité par le calcul.)
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une poutre :

 
 

 

 

 


Elle reçoit des charges verticales et les transmets en des points écartés

Elle permets d’enjamber des espaces libres.

Les efforts à l’intérieur d’une poutre sont complexes et parfois phénoménaux

Pour faire simple, le haut est comprimé, le bas est tendu et entre les deux il faut empêcher le glissement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


A partir de là,     on peut composer une poutre avec des éléments différents et divers en renforçant une vielle poutre bois par un élément métallique, ou en bois, ou en béton, par le dessus donc comprimé, ou par le dessous ou il sera tendu. L’élément rajouté pourra être plus petit et plus discret qu’une nouvelle poutre autonome. L’insertion dans l’existant sera facilitée.

 

 

 

 

 

 

 

 

Zone de Texte: Exemple 1 :    poutre sous-tendue par chaine => Guyancourt
 

 

 

 


La mise en place de cette double chaîne a permis de supprimer un poteau central.

 

 

 

 

 

 

Zone de Texte: Exemple 2 : Poutre composée sur un mur en pan de bois avec insertion d’éléments métalliques comprimés dans le plancher et liaisonnés à la sablière haute
 

 

 

 

 

 

 


Le fait d’ajourer ce mur de refend ne lui permettait plus de résister aux charges des étages supérieurs, surtout en cas d’incendie.
La pièce de bois horizontale en partie haute a été complétée par des fers dans l’épaisseur de plancher et liaisonnés à elle.
Nous avons donc une poutre qui peut franchir toute la pièce.
Les poteaux bois sont déchargés, ils restent pour le décor.

 

 

 

 

 

 

Zone de Texte: Exemple 3 : poutre bois avec contrecollage en face inférieure d’un profilé  métallique,        mise en charge par chauffage   =>  Montparnasse
 

 

 

 

 

 

 


Dans cet immeuble, une courette a été annexée aux appartements sur chaque étage, du coup le mur de refend proche gênait les aménagements. Il nous a été confié la suppression de ce mur en pans de bois, en le remplaçant par une poutre que nous avons composée avec les bois existants.

Dans l’appartement figurant ci-dessous, l’aménagement de l’appartement n’étant pas prévue tout de suite, nous avons refermé ce mur à l’identique, mais, il n’était plus porteur.

 

Le problème ici était la « mise en charge », afin que notre poutre devienne effectivement porteuse.

Si nous ne l’avions pas fait, c’est au moment de la suppression de ce mur qu’elle aurait un peu fléchie, et se serait « mise en charge ».

Le problème aurait alors été l’apparition de fissures aux étages supérieurs, ce qu’il faut éviter.

La méthode a donc été de dilater ce fer en le chauffant, avant de le solidariser à la poutre. En se refroidissant, il se rétracte, ce qui crée une « contre-flèche » tendant à la soulever, ce qui la rend porteuse.